FAQ
Tout savoir sur la reproduction des jeunes
au Cameroun
Selon les Nations Unies, la population des adolescents et jeunes du Cameroun est passée d’environ 3,6 millions(soit 26,4% de la population totale) en 1990, à plus de 7,3 millions (soit 29,5% de la population totale) en 2015, et devrait atteindre un peu plus de 10,6 millions en 2030 et représenter environ 30,3% de la population totale.
Selon les résultats de l’EDS MICS 2011, seules 53,6% des filles âgées de 20-24 ans avaient un niveau d’instruction de niveau secondaire (complet ou incomplet). Chez les jeunes garçons de 20-24 ans, la proportion était de 66,9%.
Si des progrès importants ont été réalisés entre 2004 et 2011, il est à noter que l’inégalité par sexe s’est un peu creusée, la différence de niveau passant de 11 points en 2004 à 13 points en 2011.
Selon l’EDS 2011, près de quatre jeunes filles de 20-24 ans sur dix (38,4%) ont eu leur première union avant 18 ans (une moyenne qui inclue 67,7% dans l’Extrême-Nord et 64,3% au Nord) ; près de 30% de jeunes filles âgées de 20-
24 ans ont eu leur première naissance avant l’âge de 18 ans ; et plus de 25% d’adolescentes de 15-19 ans avaient déjà commencé leur vie procréative. Ce qui représente en particulier une légère hausse par rapport aux données de
l’EDS 2004 dans les régions du Centre, de l’Est et du Nord.
En revanche, les données de l’enquête MICS de 2014 montrent que le pourcentage d’adolescentes ayant déjà commencé leur vie procréative est resté au même niveau qu’en 2011 au niveau national (25,6%). En 2011, environ 63% des jeunes filles et 68,7% des jeunes hommes savent qu’on peut limiter les risques de contracter le VIH/sida en utilisant des condoms et en limitant les rapports sexuels à un seul partenaire sexuel. Seulement 6,3% des jeunes femmes de 15-24 ans ont déclaré avoir eu des rapports sexuels avec plus d’un partenaire au cours des 12 derniers mois. Chez les jeunes hommes âgés de 15-24 ans le multi partenariat est plus répandu (18,6%) bien qu’en baisse (22,5% selon EDS 2004)
En revanche, les données de l’enquête MICS de 2014 montrent que le pourcentage d’adolescentes ayant déjà commencé leur vie procréative est resté au même niveau qu’en 2011 au niveau national (25,6%). En 2011, environ 63% des jeunes filles et 68,7% des jeunes hommes savent qu’on peut limiter les risques de contracter le VIH/sida en utilisant des condoms et en limitant les rapports sexuels à un seul partenaire sexuel. Seulement 6,3% des jeunes femmes de 15-24 ans ont déclaré avoir eu des rapports sexuels avec plus d’un partenaire au cours des 12 derniers mois. Chez les jeunes hommes âgés de 15-24 ans le multi partenariat est plus répandu (18,6%) bien qu’en baisse (22,5% selon EDS 2004)
En comparant les résultats des EDS 2004 et 2011, la prévalence du VIH chez les jeunes filles de 15-24 ans est passée de 4,6% en 2004 à 2,7% en 2011. Chez les jeunes hommes de 15-24 ans, elle a baissé de 1,4% à 0,5%. Les jeunes femmes sont nettement plus vulnérables que les hommes à l’infection au VIH. Non seulement le ratio d’infection entre les femmes et les hommes reste très élevé, mais il s’est également accru de 3,3 en 2004 à 5,4 en
2011.
Selon l’EDS 2011, depuis l’âge de 15 ans, près de 55% des femmes au Cameroun ont subi des violences physiques, principalement exercées par leur mari ou partenaire, mais aussi par la mère/femme du père, le père/mari de la mère ou le frère/sœur. On note une légère augmentation de ce pourcentage par rapport à 2004 (53%) [15]. En 2011, la moyenne nationale cache des disparités selon l’âge (45,1% pour les 15-19 ans et 53,1 pour les 20-24 ans), le statut matrimonial (70,3% pour les femmes en rupture d’union contre 38,5% pour les femmes célibataires) et la région (62,8% au Centre sans Yaoundé et 59,6% au Nord).
Les résultats de l’EDS MICS 2011 montrent que parmi les femmes ayant déjà eu des rapports sexuels, 20% ont été forcées à avoir leur premier rapport sexuel. Cette proportion est plus élevée chez celles ayant eu leur premier rapport avant l’âge de 15 ans (30%) ; en milieu rural (23,2%) et dans les régions de l’Extrême-Nord (24%) et du Nord (36,1%). En 2011, 14% de femmes ont déclaré avoir subi des violences pendant une grossesse, soit une augmentation de 3 points par rapport à 2004 (11%) [15]. Les femmes en rupture d’union sont les plus concernées (21%), suivies de celles en union (14%). Des disparités sont également notables selon le milieu de résidence (17% en milieu rural et 11% en milieu urbain), le niveau d’instruction (16% pour les femmes sans niveau d’instruction et 12% pour celles ayant le niveau secondaire premier cycle), le niveau de vie du ménage (19% dans les ménages les plus pauvres et 10% pour les plus riches), et la région (21% pour le Centre sans Yaoundé, 20% pour le Nord et 18% pour l’Extrême- Nord).
Les résultats de l’EDS MICS 2011 montrent que parmi les femmes ayant déjà eu des rapports sexuels, 20% ont été forcées à avoir leur premier rapport sexuel. Cette proportion est plus élevée chez celles ayant eu leur premier rapport avant l’âge de 15 ans (30%) ; en milieu rural (23,2%) et dans les régions de l’Extrême-Nord (24%) et du Nord (36,1%). En 2011, 14% de femmes ont déclaré avoir subi des violences pendant une grossesse, soit une augmentation de 3 points par rapport à 2004 (11%) [15]. Les femmes en rupture d’union sont les plus concernées (21%), suivies de celles en union (14%). Des disparités sont également notables selon le milieu de résidence (17% en milieu rural et 11% en milieu urbain), le niveau d’instruction (16% pour les femmes sans niveau d’instruction et 12% pour celles ayant le niveau secondaire premier cycle), le niveau de vie du ménage (19% dans les ménages les plus pauvres et 10% pour les plus riches), et la région (21% pour le Centre sans Yaoundé, 20% pour le Nord et 18% pour l’Extrême- Nord).
Les études sur la gestion de l’hygiène menstruelle (GHM) sont rares au Cameroun, et les pratiques et comportements y relatives sont peu, voire non documentés. Selon une étude menée en 2015 par le Conseil de concertation pour l’approvisionnement en eau et assainissement (WSSCC) et ONU Femmes dans les localités de Kyé-Ossi au Sud et Bamoungoum à l’Ouest, les serviettes hygiéniques sont utilisées par 84,7% des jeunes filles scolarisées, tandis que 13,8% ont recours aux protections hygiéniques réutilisables, et le reste de l’échantillon (1,5%) se sert d’autres types de protection. Une autre étude menée en 2017 par WSSCC et ONU Femmes dans quatre sites de réfugiés situés
dans trois régions du Cameroun, révèle un manque notable d’infrastructures, susceptibles de garantir l’intimité et la sécurité des femmes réfugiées, et donc une bonne gestion de l’hygiène menstruelle.
Selon l’enquête 2024 intitulée « égalité des genres, santé sexuelle et reproductive », du réseau panafricain
indépendant de recherche par sondage Afro Barometer, la majorité des Camerounais pensent que les jeunes filles de leur communauté interrompent leurs grossesses occasionnellement ou souvent. Que cette pratique est plus
répandue en milieu urbain. Huit (8) Camerounais sur dix (10) affirment que les filles devraient être autorisés à
poursuivre leur scolarité si elles tombent enceintes.